Salut!

La semaine m’a filée entre les doigts. Outre une coupe de cheveux, je n’ai à peu près pas pris le temps de débarquer des rails du train-train quotidien.

Comme je n’ai rien de remarquable à raconter, on va laisser des artistes infiniment plus talentueuses et talentueux que moi vous inspirer, deal?

Deal!

Allons-y!

NOUVEAUTÉS À REDÉCOUVRIR

Spike Island de Pulp

On va démarrer l’infolettre avec l’évidence du lot, en effet.

Le groupe culte refaisait non seulement surface pour une série de concerts, mais aussi un nouvel album — nommé More — à paraître le 6 juin; le premier en près d’un quart de siècle, estique!

Que dire de plus? Ça sonne comme du Pulp. Ça fait aussi un brin Bowie par la bande. Ça se prend bien, bref!

Cavale de Coeur de pirate

Retour en force pour Béatrice Martin qui, avec cette pièce, mettrait fin à une disette de deux ans selon la principale intéressée. Grosse pop un brin eighties et — pour une raison que j’ignore - qui fait écho à Florence & The Machine aussi. J’aime!

Aussi à souligner : SOLO DE SAAAAAAXXXXXXX !!!

Never Enough de Turnstile

Le quintette hardcore mélodique propose finalement une suite à Glow On (2021), l’album qui leur aura permis de rejoindre l’illusoire grand public. Les attentes sont donc grandes et — à en croire le premier extrait de cet album à paraître le 6 juin — le groupe semble en faire fi en optant pour une direction plus pop et rock fromagé (oui, oui) sans toutefois délaisser ses racines punk pour autant.

Très hâte d’entendre la suite.

Je veux pas t’attendre, mais je t’attends de Stéphanie Boulay

Comme ça fait déjà deux, trois fois que je parle de chansons lancées en amont de la parution de cet album (finalement livré vendredi dernier), je serai bref… surtout que je n’ai pas eu le temps trop, trop ce weekend pour l’écouter attentivement.

À date, j’aime bien, surtout ce morceau qui fait un brin Boygenius, voire même Taylor Swift à l’époque de Folklore. Vous le saviez déjà, mais soulignons-le quand même : comme les deux autres projets mentionnés ici, la plume de Boulay est aussi redoutable.

À mentionner aussi, sa série balado Apparaître : la neurodivergence invisible qui est renversante.

Work Is Work de Willi Carlisle

Si vous aimez votre country bien trempé dans le bluegrass et l’alcool fort, Willi Carlisle est là pour vous avec le premier extrait de son nouvel album — Winged Victory — qui se retrouvera chez les disquaires et sur les plateformes dès le 27 juin.

Le cowboy va bientôt reprendre la route et mentionne qu’il va participer à quelques festivals canadiens, mais rien dans notre coin à ce jour. Dommage!

Lune d’argent de Sofia Duhaime

Si vous aimez la pop, Klo Pelgag, voire même Clara Luciani, vous devriez adorer le premier album de cette autrice-compositrice-interprète locale.

Pool House de TVOD

Combo post-punk de Brooklyn, TVOD va lancer son premier LP ce 9 mai et égraine ses singles d’ici là. Le plus récent, Pool House, est étrangement hop-la-vie considérant son genre de prédilection et, surtout, son sujet : la fin d’une relation.

It’s a vibe comme diraient mes collègues (beaucoup) plus jeunes que moi.

Les nostalgiques de Wire et les amateurs de Viagra Boys vont adorer.

Fun fact : l’album a été enregistré en compagnie des Montréalais Félix Bélisle et Samuel Gemme (Corridor, Choses Sauvages, Population II, La Sécurité, etc.).

Nama Ka Onikaten de Kawish

Mashtan Newashish, aussi connu sous le nom de Kawish, est un rappeur atikamekw originaire de Wemotaci, en Mauricie. Il compose ses textes dans un mélange de français, d’atikamekw et d’anglais, une fusion linguistique qu’il qualifie de «frantikaglais».

Je l’ai découvert via ce single dévoilé vendredi dernier…

I Wanna Get Better de Colatura

Tiens donc, un autre projet de Brooklyn!

Colatura fait toutefois dans un rock plus dreamy et pop qui plaira aux fans d’Alvvays. Le magazine Under The Radar a également lié le projet à Cocteau Twins par le passé et je dois avouer que c’est un lien fort approprié.

Le maxi lié à ce morceau — nommé If I’m Being Honest — va être lancé ce 1er août.

Schleppin' des Red Hot Chili Schleppers

Malgré le nom du groupe qui fait explicitement référence au pire projet musical de l’histoire du rock moderne, ce combo klezmer montréalais s’en tire plutôt bien sur son premier maxi.

Ça s’écoute le sourire aux lèvres!

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