Désolé du retard!

On va donc Ă©courter l’introduction pour se contenter que d’une plogue


🔌 Pssst! Lecture alĂ©atoire est Ă©galement une liste d’écoute Spotify avec les Ă©pisodes du balado et l’essentiel des chansons proposĂ©es en entier.

Je devrais avoir plus de temps la semaine prochaine pour vous parler de mon cƓur, oui, oui, voire mĂȘme d’un Ă©niĂšme projet qui s’annonce excitant (du moins, pour moi). Le nouvel hyperlien en tĂȘte du site devraient toutefois vendre le punch.

Sur ce, passons aux


NOUVEAUTÉS À (RE)DÉCOUVRIR

Tous les palmiers par Fanny Bloom

PiĂšce annonciatrice des fameuses «chansons de l’été»? Fanny Bloom reprend un classique de Beau Dommage et ça sonne presque exactement comme on peut s’y attendre. Bonne nouvelle, toutefois : les rĂ©fĂ©rences au tropicalisme risquent, fort heureusement, de faire en sorte que la piĂšce rĂ©sonnera toujours en ondes aprĂšs la belle saison.

Look Out For Me de Turnstile

Le nouveau single du trĂšs attendu nouvel album du combo hardcore nous ramĂšne aux racines du groupe aprĂšs quelques extraits plus rock indĂ©. Sans ĂȘtre le morceau le plus lourd du quintette, ça fouette... jusqu’à la finale aussi Ă©pique que planante. Tout un trip.

Never Enough sera en magasin et sur les plateformes dùs le 6 juin. Je devrais donc vous crisser la paix avec Turnstile pendant un ‘tit moment ensuite.

Léo (rentre à la maison) par Valence

Valence troque son paletot de pop folk romantique fleur bleue pour de nouveaux apparats plus colorés et, estique, ça lui va plutÎt bien. Le golden boy local gagne en confiance et refait surface, donc, avec un morceau vitaminé sans toutefois répudier ce qui lui aura permis de faire craquer moult uqamiens et uqamiennes au passage. Vivement la suite!

DrĂŽle de temps de Gab Bouchard

DrĂŽle de temps, mais aussi de semaine alors que deux artistes locaux y vont de proposions qui semblent carburer Ă  l’écoanxiĂ©tĂ©, voire mĂȘme au dĂ©sespoir. Deux sujets de choix, en effet, mais le timing me surprend, tout simplement.

Pour revenir au morceau, le gaillard à la moustache s’entoure toujours aussi bien — Olivier Langevin et Mathieu Quenneville collaborent toujours avec lui — pour un morceau rock aux accents country qui ferait groover Tom Petty, notamment. Sympa!

Honey de Laura Stevenson

L’autrice-compositrice-interprĂšte folk amĂ©ricaine refait surface quatre annĂ©es aprĂšs un album homonyme cĂ©lĂ©brant la maternitĂ©. Pour Late Great, Ă  venir le 27 juin, Stevenson y souligne
 sa rupture (ouch!).

À en croire, le premier extrait de l’Ɠuvre, elle y va aussi avec la justesse et l’extimitĂ© qu’on lui connaĂźt. Les mots sont durs, mais magnifiques. Idem pour la mĂ©lodie folk country qui se dissipe au fil de la piĂšce pour laisser place Ă  une musique de plus chargĂ©e.

À vos mouchoirs, bref.

Le bateau de Jérémy par Le Winston Band et Les Hay Babies

Le projet zydeco local s’associe au trio rock (de plus en plus) country de Moncton pour
 un pastiche Ă  la pop latine? C’est comique, mais ça fait trĂšs «chanson de l’été», justement : de quoi qui se veut comique et/ou accrocheur, mais qui ne «survivra» pas Ă  l’arrivĂ©e de septembre, mettons.

Jumpy par Rich Brian et Ski Mask The Slump God

Hop! TroisiĂšme short n’ sweet pour Where Is My Head?, album Ă  venir le 15 aoĂ»t du rappeur Rich Brian. Morceau Ă©clair (1:31!) qui balance sans trop s’emporter. Parfait pour hocher de la tĂȘte, disons.

Vengera de La Bronze

De la pop postapocalyptique? Why not! C’est maintenant au tour de La Bronze d’y aller d’une ballade intimiste - voix, clavier, guitare, that’s it - au texte chargĂ© et engagĂ©.

Closer To Me de Kokoroko

SĂ»rement ma dĂ©couverte prĂ©fĂ©rĂ©e des derniers jours : le morceau Closer To Me du sextette londonien Kokoroko. C’est jazz, c’est funk, c’est afrobeat. Est-ce que ça vient de sortir (oui)? Est-ce un vinyle des annĂ©es 70 qu’on vient de dĂ©poussiĂ©rer (je pourrais Ă©galement le croire)? C’est immĂ©morial tout en Ă©tant en phase avec l’époque actuelle.

On retrouvera la chanson sur Tuff Times Never Last, son deuxiĂšme LP, Ă  paraĂźtre le 11 juillet.

Touch & Go de Smut

C’est connu, le «reminiscence bump» est un phĂ©nomĂšne cognitif qui fait en sorte que nos souvenirs de l’adolescence ressortent du lot, parce que c’est — Ă©videmment — une pĂ©riode charniĂšre oĂč on se dĂ©tourne de nos parents au profit de nos pairs (chose qui n’arrivera pas Ă  ma fille, bien sĂ»r, parce que je si fuckin’ cool, right? RIGHT!?!).

C’est aussi liĂ© Ă  une pĂ©riode riche en Ă©motions fortes et en souvenirs sociaux, bien sĂ»r. D’oĂč le fait, donc, que la trame sonore de cette Ă©poque demeure si marquante (et le fait que Blink-182 charge des centaines de dollars pour faire des tournĂ©es de stades, mais ça, c’est une autre histoire).

Long story short, quand un nouveau band fait dans le rock aux accents grunge, AndrĂ© est Ă  l’écoute.

Smut est un projet de Chicago qui s’apprĂȘte Ă  lancer un troisiĂšme album nommĂ© Tomorrow Comes Crashing le 27 juin. Ils font dans un rock indĂ© Ă  la croisĂ©e des chemins entre le punk et le shoegaze. Ça vaut au moins une Ă©coute.

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