Mine de rien, considĂ©rant l’air du temps, il sera de plus en plus difficile de dĂ©terminer si les nouvelles de ce mardi seront de mauvaises blagues ou juste le fruit de cette Ă©poque dĂ©lirante.

Mais bon, vous n’ĂȘtes pas abonnĂ© Ă  cette infolettre pour ma sociologie de taverne et, plus important encore, les derniers jours ont Ă©tĂ© riches en parutions l’fun (du moins, en ce qui me concerne). On va donc passer aux choses sĂ©rieuses dans une phrase ou deux.

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Pour les amatrices et amateurs du volet balado :

  1. merci, bien sûr, et
  2. j’ai cruellement manquĂ© de temps au cours des derniers jours en plus d’ĂȘtre malade comme un chien (d’oĂč le retard de livraison).

C’est pour ça qu’il n’y a pas d’audio en accompagnement cette semaine. Mes excuses sincùres.

Sur ce, en avant la musique


NOUVEAUTÉS À (RE)DÉCOUVRIR

Get Dumber de PUP avec Jeff Rosenstock

Nouvel extrait de l’album à venir du combo punk rock torontois en compagnie d’un de mes artistes pref’ et — je ne sais pas si c’est mes attentes pour un tel choc de titans — mais je demeure sur ma faim.

C’est punk rock, bien sĂ»r, et plus pesant que les plus rĂ©centes crĂ©ations de PUP (quoique la piĂšce fait trĂšs Totally Fine qui date que de 2022), mais le tout achoppe au final.

Ça demeure trùs bon, mais je m’attendais à mieux (dixit le gars qui chante comme un coyote et qui ne peut jouer que Bro Hymn à la guitare).

Maintenant Jamais de POPULATION II

Le projet rock local frappe fort avec ce troisiĂšme album qui invite au lĂącher-prise.

Rock prog, rock chamanique, rock enjÎleur
 les étiquettes pullulent.

C’est une Ɠuvre oĂč on se surprend Ă  lĂącher le volant et/ou la manette de la chaĂźne stĂ©rĂ©o en l’écoutant, histoire de voir oĂč le LP nous amĂšnera.




PriÚre de ne pas littéralement lùcher le volant.

Rags de Bria Salmena

Vous qui espĂ©rez toujours un retour du grunge, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous.

La bonne, c’est que Bria Salmena (leader du groupe post-punk FRIGS et membre de l’orchestre de tournĂ©e d’Orville Peck) a pensĂ© avec vous avec son album Big Dogs paru le 28 mars, tout particuliĂšrement avec l’extrait Rags qui plaira aux nostalgiques de Hole.

À noter que le single est accompagnĂ© d’un vidĂ©oclip qui fait jaser avec ses images de mosh pit de nudistes.

La mauvaise nouvelle? Ah oui! L’andropause vous guette


Ricochet de Sorry Girls

Le duo pop montrĂ©alais poursuit dans son sillon trĂšs eighties — sans toutefois faire dans la nostalgie pour autant — avec la parution de ce premier simple de Dreamwalker, un LP qui se retrouvera en boutiques et sur plateformes le 13 juin.

Les amatrices et amateurs de pop pĂ©chĂ© mignon risque d’adorer.

Mine Me Mine de Laura Jane Grace

La reine du punk rock goes Ramones? J’adore!

Nouvel extrait short, sweet et efficace à souhait pour Adventure Club, son éniÚme LP à paraßtre le 18 juillet prochain.

À noter qu’on y retrouvera Ă©galement une piĂšce nommĂ©e Fuck You Harry Potter. TrĂšs hĂąte de lire son texte!

Poupée de cire de San James

Vous aimez votre pop aux teintes plus sombres et aux accents électro? San James est là pour vous, avec son nouvel extrait Poupée de cire sous le bras.

Pl*net F*tness de Pacing

Mon kick pour le projet musical de Katie McTigue se poursuit avec Pl*net F*tness, morceau au rock nineties simpliste, certes, mais aux mots chargĂ©s alors que la principale intĂ©ressĂ©e aborde le deuil d’une façon originale : la procrastination en ce qui concerne la rĂ©siliation d’abonnements de son dĂ©funt pĂšre.

Coming Home de Sister Speak

Ça manquait de folk intimiste cette semaine, alors voici donc!

Sister Speak est le nom de plume de l’artiste montrĂ©alaise Sherri Anne. Elle dĂ©voilait ce dimanche un maxi inspirĂ© de ses racines britanno-colombiennes.

Les fans de Katie Moore et des débuts de Basia Bulat devraient apprécier.

Dancing in the Club (MJ Lenderman Version) de This Is Lorelei

C’est fou Ă  quel point la «spin» de quelqu’un peut faire d’une Ɠuvre plutĂŽt ordinaire (mes excuses) un morceau qui s’invite en tĂȘte puis refuse de partir.

J’ai dĂ©couvert l’artiste pop This Is Lorelei via cette relecture folk de son hit Dancing In The Club. Puis j’ai Ă©coutĂ© la version originale et, bien franchement, quelle dĂ©ception


Bravo MJ Lenderman. Quel sauvetage!

Le pauvre riche de JérÎme 50

C’est une piĂšce aux accents reggae (!) de 5:33 (!!) qui dĂ©bute ainsi


Dans la rue un petit nain / Qui affamĂ© tend la main / Pour quelque miettes de pain / Le sourire en coin / Se dit qu’la vie s’rait plus belle / Avec des jambes comme celles / Du sans-abri qui fouille dans les poubelles / Le nain envie le sans-abri / Parce qu’on est tous le riche ou le pauvre de quelqu’un.

Sérieux, man


À VOIR / À ÉCOUTER / À LIRE

À la semaine prochaine, les punk(ette)s!